OCTOBER C. LITTLETON FINIE

Je courais , inlassablement , mon cœur palpitait dans ma poitrine , menaçant de la quitter . Un danger ... Je devais fuir le danger . Mon angoisse augmentait à chaque pas soutenu que je faisais . Mes chaussures résonnaient sur le pavé de la rue sombre éclairée par quelques réverbères . Je savais que même si je continuais de courir je n'en ressortirais pas , mais l'instinct de survie peut-être plus fort que tout parfois . Ce n'est que hors d'haleine , et épuisée que je décidai de m'arrêter . Mes yeux cherchaient un éventuel danger , des sueurs froides parcouraient ma nuque , et des frissons s'emparait de mon corps , me prenant pour un patin . Je savais que bientôt ce serait la fin . La fin ... Mon cœur continuait de battre à tout rompre et un cri horrible s'échappa d'une maison bordant le trottoir . Mes yeux s'écarquillèrent ,et je vis une silhouette s'avancer vers moi , une torche à la main , je ne pus distinguer le visage , mais je savais que l'individu était un homme . Une respiration saccadée s'échappait de sa gorge , et des sons rauques se firent entendre . Il pointa quelque chose sur moi , je ne vis pas se que c'était , je n'en eu pas le temps . Je hurla , et le revolver tira tout droit sur ma poitrine ...

Je poussa un hurlement à fendre l'âme , les rayons solaires du petit matin meurtrirent les rideaux rouge , envoyant une lumière rougeoyante dans la pièce . Des perles de sueurs s'étaient formés sur mon front . Ma respiration était troublée par des heurt , et mes yeux cherchait ce danger . Rien ne vint . Je me calma un peu , mes sens restant tout de même en alerte . Mon esprit se ferma de façon protectrice à ce cauchemar . Je m'étonna que mon hurlement n'est pas ameuté mes grands-parents . Ce n'est qu'en descendant les escaliers , que je vis sur la table de la cuisine un mot inscrit sur un morceau de papier . "Nous sommes partis faire les courses , ne t'inquiète pas , ton déjeuner est prêt , passe une bonne journée et réussie ton contrôle de Maths . Bisous . Papi & Mamie" . Je souris , et me fit un petit déjeuner digne d'une reine . Je m'étonna moi-même de mon appétit soudain , mais courir dans un rêve devait surement creusé , STOP , ne pas y penser ! Mon esprit se récita ma leçon à apprendre pour le fameux contrôle . Au bout de 10 minutes , je m'arrêta et alla dans la salle de bain , prit une douche en vitesse et m'habilla simplement . Je prépara mes affaires , et redescendis les escaliers . J'ouvris la porte , et malgré le soleil radieux qui m'avait réveiller , la température était glaciale . Je consulta l'horloge en bois accrochée sur le mur au dessus de la télévision . Wahou , il me restait 30 minutes avant de devoir me rendre au lycée . Cela ne m'arrivais jamais pourtant . Ma seule théorie était que ce cauchemar m'avait raccourcis mon temps de repos . Je rouler mon cartable part terre je décida de m'installer sur le canapé de cuir noir ancien , j'appuyai sur les touches de la télécommande zappant chaque programme , une fois que j'en trouvais un qui était intéressent je me mis à écouter attentivement.
Lançant des regards furtifs à l'horloge . Le temps s'écoula à une vitesse digne d'un escargot , et c'est pour la première fois que je fus heureuse de partir de la maison pour aller à l'école . Étrangement , elle me paraissait froide , vide , et il me semblai que ce n'était pas la mienne . J'arrivai quelque minutes plus tard devant les grilles du portail de mon école . Elles étaient ouvertes ,et au lieu de voir quelque camarades je m'installa sur un banc , révisant inlassablement la même leçon jusqu'à se que je me la soit répétée en boucle 10 fois dans ma tête. Une sonnerie annonça le début des cours ,et c'est avec une certaine lassitude que je me rendis à ce contrôle de monstre . Tous le monde entra dans la classe , les bavardages fusaient au grand dépit de notre professeur qui ne savait plus quoi faire pour les éviter . Il menaça de nous retirer du temps se qui parut être efficace . Plus personne ne parla , et nous nous installâmes en silence chacun sortant ses affaires , avec quelques personnes qui ne se souciant guère du contrôle parlait mais en murmure .Le professeur distribua une feuille où des calculs et des problèmes étaient écrits . Je survolait les problèmes , et me concentra d'avantage sur les calculs . Bon ça n'avait pas l'air d'être aussi dur que mon imagination avait voulue me faire croire .

La fin approchait , et mon stylo en était à écrire les derniers résultats trouvés . Tous mes objets de maths étaient sortis (calculette , rapporteur , équerre , règle , compas ...) je me borna à relire mes notes , et un "Toc , Toc" bruyant se fit entendre . On cognait à la porte . La curiosité de quelques élève les avait amener à lever la tête afin de savoir se qui s'était passer . Deux hommes , en costard , noir , et lunettes . Style Spy , l'espion des espion . Se trouvaient devant la porte . Il parcoururent du regard la pièce et honnêtement j'espérais qu'il ne trouverais pas la personne qu'ils cherchaient . Ils étaient flippant ! Et devinez , sur qui est ce qu'ils ont posé leur regard intéressé ? Bah oui , Moi . Des sueurs froides se formaient dans ma nuque , tandis qu'ils prononçaient mon nom . Le professeur , légèrement intimidé ne fit rien pour s'y opposé il ramassa ma copie et m'intima de vite ranger mes affaires pour ne pas faire attendre trop longtemps ces inconnus . Quand je leur demanda haut , et fort se qu'ils voulaient , ils me répondirent que c'était au sujet de mes grands-parents . Je les crus et m'affairai deux fois plus vite . Des questions résonnaient dans ma tête , mais si la vie de mes grands-parents était en jeu je ne les feraient passé qu'en second ces questions . Je sortie à contre-cœur de la classe , où le monde qui y régnait aurait pu me secourir si un quelconque accident venait à venir. Un lourd silence se fit roi , les deux hommes m'encadraient et nous sortîmes assez vite du lycée . De façon très furtive également , je me posa la question , mais comme toutes les autres elle resta dans un coin de ma tête . Je découvrais à l'extérieur de l'établissement une grande voiture noire , les fenêtres étaient teintées et c'est avec un certain ressentiment que je me hissa sur la place passager de l'arrière . Les hommes ne furent guère plus bavards . Et je sentie la même impression de danger comme dans mon cauchemar .
_ Où m'emmenez-vous ?demandai-je au bout de quelques interminables minutes .
Aucunes réponses . Je réitérai ma question sans avoir plus de succès . Mes mains se firent moites , une sensation de déjà-vu s'insinuait dans mes veines , en même temps que l'horreur se rependait en moi . Chaque battement de mon cœur me semblait être le dernier .
_J'exige de savoir où sont mes grands-parents !
J'avais peur , et les tremblements dans ma voix trahissait cette peur . Mais cette fois-ci , l'un des deux hommes prit la peine de bien vouloir me répondre .
_ Eux , ils vont bien .
Rien d'autre ? Aucunes autres informations ?! Charmant . Je ne m'apaisai pas , je venais de comprendre que je n'allais pas voir mes grands-parents . Mon cœur s'affola , ma respiration se heurta plusieurs fois et c'est avec difficulté que je repris la parole . Ma voix beaucoup plus rauque à présent .
_ Et moi ?
L'autre homme , celui qui n'avait jusqu'ici pas prit la parole me répondit d'une voix froide .
_ Toi ! Tu vas devenir une nouvelle recrue , et tu vas aider ton pays . Tu vas allée à l'internat Des Plus Belles Fleurs .
Mon sang ne fit qu'un tour , et je devais ressembler à quelqu'un qui aurait pris une douche froide. Je ne pouvais pas aller dans un internat . Pour aider mon pays ? Qu'est ce que ça signifiait ? Je ne tardais pas à riposter
_ Et mes grands-parents ! Ils sont au courant ? Ils pourront venir ? Ont-ils donner leur accord ?
Leurs rires gras me parvint et le danger pressenti lors de mon cauchemar se manifesta encore plus que lorsque j'étais rentrée dans cette maudite voiture . Mais ils prirent quand même la peine de s'arrêter et d'expliquer .
_ Ils ne sont évidement pas au courant , cet internat est un endroit privé et seuls les dirigeants de l'État sont au courant . Commença le premier
_ Au pire ils penseront que tu as fais une fugue et jamais ils ne te retrouveront pas. Acheva l'autre l'air ironique .C'est était trop , je commençai à donner des coups de poing et je pied partout où l'étroit espace où je me tenais me le permettais . Des larmes de rages s'emparèrent de mes yeux , et je hurlai à qui voulais bien l'entendre de me relâcher sur le champs.Je donna un vif coup de poing dans l'emplacement de l'homme installer du côté passager avant et cela n'eut pas l'air de le réjouir au bout d'un moment où mes coups et mes hurlements semblaient les rendre fous , ils se garèrent sur le bas-côté . Je n'avais pas eu le loisir de contempler le paysage et découvris que l'ont était au milieu d'une forêt , l'adrénaline qui s'écoulait dans mes veines me redonna beaucoup plus de courage et je tenta en vain de sortir de la voiture , malgré que les portes soient fermées.'homme du côté passager m'ouvris la porte d'un air furieux et me prit par les cheveux me trainant jusqu'à un arbre . Je crus qu'il allais me tabasser , mais rien , il s'éloigna de quelques pas attendant son acolyte , j'envisageais de prendre la fuite , y renonçait tout aussi vite . Je ne serais pas de taille contre ces deux colosses .Le désespoir me gagna rapidement , la peur faisait battre mon cœur et je me demandai se qui allait arrivé . L'autre homme pris alors quelque chose dans la voiture , une chose argentée que je ne pus définir de la distance à laquelle je me trouvais . Mes larmes étaient encore présentes sur mes joues et j'avais surement une mine affreuse .
L'homme tenant la chose argentée s'approcha et donna l'objet , avec horreur et surprise je reconnu l'objet . Celui que j'avais durement frapper derrière la tête tendis le revolver vers moi et eu un faible sourire contrairement à l'autre à côté qui était visiblement impatient que la tâche soit effectuée .
_ Arrêter ! Hurlai-je .
Me tuer ! Ils allaient me tué ces fous ! Ils ne parlèrent pas , je sentais la menace planer au-dessus de moi telle une épée de Damoclès . Puis une détonation retentis . Une vive douleur s'empara de ma poitrine et je senti mes jambes me lâcher , faiblement je m'écroulai sur le sol dur . Mes yeux refusèrent de se fermés et je senti toutes énergies partir . Puis le néant ...