Besoin de me sentir libre {Sarah

Les minutes s'écoulaient avec la rapidité de course d'un escargot . Je m'ennuyais ferme , je n'avais absolument rien à faire . Au moins , ces hommes politiques qui sont au courant de ce projet affreux pourrait penser qu'il y a des adolescents dans ce lieux et qu'ils ont besoin de tuer le temps . Je ne comprenais pas vraiment pour quoi ils nous traitaient tels des animaux . Et les droits de l'homme alors ? Ils étaient balayés d'un revers de mains . J'étais sûre que même les animaux étaient plus aimés que nous . Sans se fichu don je ne serais pas ici . Je serais tranquillement dans ma campagne inconnue de tous , en train de réviser pour le prochain contrôle de Maths . Où même je serais dans les grottes qui m'ont valus de découvrir que j'étais 'spéciale' . Je savais que si je tentais de m'enfuir , mes grands-parents en pâtiraient . Ils étaient ma seule famille , et je ne tenais pas à leur faire passer des moments de souffrance parce qu'ils seraient suspectés de me cacher dans un endroit quelconque . Je marchais sans même que la fatigue ne s'empare de moi . Inlassablement , je parvins à sortir de l'établissement lugubre et à me faufiler ni vue , ni connue dans la forêt , seul endroit où je pouvais pleinement libre . Du moins autant que me le permettais ce lieux . Les arbres immenses et massifs s'étendaient à perte de vue devant moi . Leurs feuillages étaient épais et j'aurais pu facilement me glisser à travers les branches , mais à quoi bon . Tout espoir est pour moi perdu . Je marchai dans la forêt , aucun signe de vie ,et pourtant je ressentais la plus grande vie dans cette forêt . Rien qu'un bruissement de feuille pourrais me réveiller de ma torpeur . Je guettais le moindre bruit , le moindre son inhabituel . Mais rien . La fatigue vint alors à moi . J'avais avance jusqu'à l'immense mur froid et sombre qui séparai le monde de notre internat bien-aimé , quelle ironie , nous devions être coupés du monde par un simple mur surplombé de barbelés . J'étais sûre que plusieurs élèves avaient les pouvoirs capable de faire s'effondrer ce ciment dur . J'en étais là dans mes pensées mi-ironiques , mi-lugubre quand je m'assis dans une petite ouverture d'un arbre proche . Le ciel était clair , pourtant , un air lourd était présent . Qu'allait-il se passer ?

"Hier, j'étais allée sous le grand chêne.
Aujourd'hui, je suis sous le grand chêne.
Et demain j'irais sous le grand chêne..."

J'aimais inventer toutes sortes de textes divers et sans forme qui traduisaient en mots mon languissement et mon habitude de rester constament entre ces quatre murs. Je m'ennuyais.A la fenêtre de ma chambre, je ne supportait plus le chant des oiseaux qui, eux, étaient libres. Je n'étais pas faîte pour ce genre d'endroits, je n'aimais pas... la Campagne ou où que soit cet internat. Ce maudit internat. Je pris mon manteau, le dernier que j'eusse acheté, en partant en direction de ce fameux chêne. Je voulais m'enfuir, et si je laissais toutes mes affaires ? Personne ne se rendrait compte de mon absence avant le repas ?! Une fois a l'extérieur, les adultes, qui avait étés engagés pour nous surveiller, regardant encore du coin de l'oeil par la fenêtre, je partis sans comportement suspect vers la forêt. Une fois cachée par les arbres et les branches des saules. Je me mis a courir, le plus vite que me permettais ces ballerines, ne sachant ou j'allais, il fallait que je parte, loin d'ici, mes pensées n'allaient pas chercher plus loin pour le moment... Il fallait que je cours. Le temps changea pour devenir gris, de la pluie et de fines gouttes s'écrasèrent sur mon visage pour faire de mon maquillage une trainée noire s'écoulant sur mes joues. Un bruit sourd se fit entendre, ce qui signifiait dans cet internat, que tout le monde devait rentrer dans leurs chambres respectives immédiatement, prévoyant certainement un orage, ce que je ne comptais pas faire. Comment j'allais m'y prendre ? Je l'ignorais encore. Je me fis haletante a l'approche de ce grand mur gris, je ne remarquai même pas la présence de cette jeune femme, n'avait-elle pas entendu le couvre feu ?
Jamais je n'arriverais a l'escalader étant donné mes compétences sportives et physiques. J'essayais de m'aggriper mais je ne faisais qu'enchainer échecs sur échecs, c'était stupide de continuer. Je m'effondrais sur le sol, appréciant cette nature qui me fouettait le visage. Avant de sombrer dans ce que j'appelle le chaos, mélangeant songes et rêves de liberté.

Bientôt un bruit sourd se fit entendre succéder par des fines gouttes de pluie qui vinrent humidifiées mon visage.Super , j'allais attraper un bon rhume , c'était vraiment stupide de rester sous la pluie mais j'aimais tellement la nature que je ne me voyais pas rentrer , quand soudain j'entendis la sonnerie stridente qui signifiait qu'il fallait que tous les élèves rentrent . Ma raison qui était en mode d'instinct de survie me hurlait de rentrer et d'arrêter toutes ces futilités . Mais mon cœur me disait de rester savourée au maximum toutes ces dites futilités . Mes vêtements prirent l'eau asser vite mais qu'importe , je guérirais , un peu plus vite que les autres même ! Je regrettais d'avoir ce don , j'aurais préféré mourir d'une bronchite aussi infimes soient les chances , plutôt que de rester ici jusqu'à la fin de ma vie . Surtout que le destin que me réservait cet État était de tuer d'autres personnes si une guerre éclatait , hors je n'étais pas une meurtrière et il n'était pas dans mes intentions d'en devenir une .Enfin , peut-être auraient-ils trouvés le moyen de me tuer facilement avant que j'en sois à ce stade . Telles étaient mes pensées les plus joyeuses , certes se n'étais pas très gaie , mais nous ne pouvions décemment penser à rien de meilleur . Cet internat était un véritable Enfer . Puis j'entendis des pas qui couraient dans ma direction . J'espérais avec peur que ce ne soit pas un surveillant ou un gardien car ils ne me feraient en aucun cas , un cadeau pour avoir refusé de me présenter . Ma poitrine était sur le point d'exploser , lorsque j'aperçus une jeune fille passer devant moi , elle ne parue même pas avoir repéré ma présence , elle regardais avec une certaine amertume le mur de ciment dressé afin d'empêcher une quelconque liberté nous gagné . Je fut tout d'abord surprise , une autre élève avait également refusé de se retourner vers le bâtiment ? Si c'était le cas , nous serions deux à avoir des ennuis . Mais elle ne m'avais toujours pas vue , cela ne me dérangeait pas , mais elle commença à s'agripper avec force sur le mur sans parvenir à l'escalader pour autant la contempler ainsi me fit du mal , je savais se qu'elle pouvait ressentir à ce moment-là . Quelle impuissance , nous qui avions des pouvoirs , ont ne pouvait pas faire tomber un mur , un simple mur , afin de reconquérir notre liberté , nos droits , tout bonnement , notre vie ! Elle perdis peu à peu espoir et s'arrêtait de grimper après tous les échecs quelle avait essuyée . Une boule se forma dans ma gorge . Je lui aurait bien fait la courte échelle , mais au dessus se trouvait des barbelés et je n'osais m'imaginer quelles sortes de machines se trouvaient derrière cette barrière . Elle s'écroula sur le sol , et sembla se déconnecté , elle sombrait , du moins c'est se que j'en concluait . Il fallait peut-être me manifesté maintenant . Elle pourrait pensée que j'étais une ennemie ou autre . Je me releva en un silence maladroit . Et m'approcha en tanguant désarçonné par les fourmis qui avaient emprisonnées mes jambes à force de rester assise dessus . Je déposa une main sur mon épaule .

_ C'est angoissant n'est ce pas de savoir que l'ont est emprisonné , exclue du monde .

Je n'attendais pas forcement de réponse , j'avais en même temps formuler mes pensées à voix haute , et elles prenaient un sens encore plus réel dites ainsi .

J'oubliais, ou j'étais, ce que je faisais, a quel moment et pourquoi je le faisais. Je tentai d'ouvrir mes yeux, mais ceci restèrent clos. Je repensais au multiples fois ou ma mère m'enfermais dans ma chambre, me disant que je pourrais en sortir quand je serais calmée, alors que je n'avais rien fait. Je m'imaginais toujours prisonnière, qu'un prince allait me délivrer, sauf que dans le réalité, les princes charmants n'existaient pas, je l'avais apprit à mes dépends et ça... ça c'était bien moins drôle. Je sentais l'humidité de l'herbe sous mon corps, elle me fit frissonner, non pas de froid, je ne savais pas expliquer quelle émotion je ressentais en ce moment, elle m'était inconnue, je ne l'avais jamais ressentit. Une voix me parvint, elle m'était destinée, du moins, je le croyais, fluette et douce.

" C'est angoissant n'est ce pas de savoir que l'ont est emprisonné , exclue du monde .''


J'ignorais qui cela pouvait-être, un médecin, une infirmière, ou encore un adulte-surveillant ?
C'était une voix féminine, que j'aurais plutôt accommodée à une infirmière où une élève, mais les infirmières ne sortaient jamais, et je ne voyais strictement pas ce qu'une élève ferait ici après le couvre-feu... A moins qu'elle aussi ait voulu s'enfuir de cet endroit. J'ouvris mes yeux afin de découvrir à qui appartenait cette voix, je fus surprise de découvrir une élève. Les mots m'échappèrent de la bouche sans que je le veuille.

- Plus qu'angoissant.

Cet endroit était pour moi un camp ou l'on emmenait pleins d'adolescent afin de les rendre complètement fou, pour ensuite se servir d'eux a des fins que j'ignorais. Si c'était une élève, pourquoi ne partait-elle pas ?

La jeune fille avait fermée les yeux , chose que je n'avais pas remarqué . Mieux vaut tard que jamais comme on dit .Elle mit un certain temps avant de répondre , peut-être se demandai t-elle qui j'étais ? On en étaient tous à ce point maintenant , savoir si celui qui est en face de nous était un ennemis ou un ami . Je sentie sous mes doigts la fille frissonné , elle avait peut-être froid ? Moi , personnellement le froid commençait à me ronger chaque membre non-couvert , et je me demandai comment elle faisait pour pouvoir rester ainsi immobile sur le sol qui devait être geler . Mais je ne parlai pas , je n'en avais pas vraiment l'envie , ni même le besoin , que dire de toute façon . Elle me répondit alors que c'était plus qu'angoissant . Un petit sourire vint se former sur le bout de mes lèvres , les mêmes pensées étaient partagées par tous .Soudain un courant d'air glacé fit irruption et c'est avec difficulté que je résistai à l'envie de frissonné . Mes doigts commençaient à devenir engourdis sur l'épaule de la jeune fille , cependant je ne les enlevai pas , j'aimai bien ce contact , aussi infime soit-il . Puis la jeune fille , se retourna vers moi , afin surement de me voir , elle sembla d'abord surprise , puis se rasséréna . Le vent soufflait de moins en moins souvent se qui était agréable , je n'aimai pas du tout le froid , où la pluie , même si ces deux phénomènes étaient tout à fait normal , je préférai l'été ou encore l'automne . Les saisons n'étaient pas très diverses ici , chacune ressemblait à l'autre , et en l'occurrence j'avais l'impression que la saison dominante était l'hiver . Il ne neigeait que peu souvent , se que je trouvai dommage , c'était la seule chose que j'adorais dans cette saison . Je ré-concentrai mes pensées sur la jeune fille ;elle se demandait surement qu'est ce que je fichais là . Pour quoi je n'étais pas rentrée à l'entente de la sonnerie , mais je me rendis soudain compte que si elle venait à me poser ces questions , je n'aurais pas vraiment de réponses à lui fournir , vue que je ne savais pas vraiment pour quoi j'avais désobéis aux règles instaurées . Puis je me sentie un peu cruche d'être la seule debout , je décidai de m'installer à côté d'elle , j'aurai de la compagnie , et surement qu'une nouvelle amitié se formerait , pour peu que l'ont fassent connaissance.

_ Je m'appelle October , et toi ?

Bon c'était un début , pas super , mais un début tout de même !

Elle avait posé une main sur mon épaule, qu'elle n'enleva pas directement d'ailleur. Je me demandais pourquoi elle restait là, assise auprès de moi alors que les adultes nous cherchaient certainement. Voulait-elle la même chose que moi? Voulait-elle quitter cet endroit également par n'importe quel moyen? Je voulais le renvoi, c'était la chose que je désirais le plus depuis mon arrivée, mais je savais pertinemment que ça ne se produirait pas, ils préféraient nous tuer plutôt que de laisser en liberté quelqu'un qui pourrait les dénoncer. Comme si ils feraient quoi que ce soit !!!

Je m'appelle October , et toi ?

October ? Ce n'était pas un prénom courant mais je le trouvais joli.

- Moi c'est Sarah.

Je voulais rester ici, si seulement javais eu un don, comme... l'invisibilité ou la téléportation, un don qui consiste à se cacher. Mais non, une mémoire gigantesque ne servait à rien, juste à me rendre rancunière. Je voulais poser une question, non, plusieurs questions à October, mais cela ce faisait-il ? Je la connaissait depuis quelques minutes à peine. Tant pis, j'en posai une:

- October, pourquoi es-tu ici ? Quel est ton don ?

Enfin deux... Je n'allais pas lui demander si elle était une élève ou si elle avait un don, c'était évident, sinon elle n'aurait rien a faire dans cet endroit qu'elle essayait certainement de fuir comme moi. Ce que tout les élèves voulaient. Je commençais à avoir froid, mais si je rentrais maintenant je me ferais prendre, et une excuse ne marcherais pas, je risquais d'être envoyée directement chez un scientifique, ou pire... de toute manière, rentrer était la chose que je ne voulais absolument pas faire, mais je ne pouvais rien faire d'autre, je rentrerais tôt ou tard.