Si cette fois....| Eli'

Dernièrement, les choses c'étaient mal passer à l'internat. Non pas que je n'ai pas l'habitude, mais cette fois, j'avais bien crus que mon heure était arriver. Il y a une semaine de cela, j'avais tenter de voir Eli dans sa chambre. Jusque là, aucun problème, le seul hic était notre don. Comme d'habitude d'ailleurs. Elle était une Rose et j'étais une Lys, l'une des principales règles de l'internat était " ne cotoyer pas les autres, vous êtes en compétition". Ca, je l'avais compris, à force de me faire engeuler, parfois j'avais recut quelques coup, mais les choses étaient relativement supportable. Le problème cette fois, c'est que c'était la fois de trop. Il m'avait pourtant prévenu " Encore une fois Lola, et on ne te loupera pas". J'avais pris cette remarque pour des paroles en l'air. Grave erreur. Car la dernière fois, durant la nuit, j'étais sortie de ma chambre pour rejoindre mon ami. Un Pion m'avait attraper, et il c'était bien défouler sur moi,utilisant un espèce de gadget qui lance des décharges électriques... J'avais crier, au point que certain élèves étaient sortie de leur chambre. Après avoir arrêter, alors que j'étais en larme, le pion c'était pencher vers moi, et m'avait à me lever, j'avais accepter, trop faible pour faire autre chose, et je n'avais pas envie de rester là dans le couloir... Il m'avait dit, d'une voix froide " c'était ta dernière chance Lola. Songes y". Dans sa voix, j'avais perçut une certaine tristesse....N'était il pas d'accord avec ces pratiques? Si non, pourquoi était il là? Pourquoi m'avoir fait si mal? Je n'avais rien dit, n'en ayant pas la force.
Mais se soir, j'étais encore là, dans les couloirs alors qu'il était déjà 23h et que les rondes des pions commençaient à s'espacer. J'avais reperer un endroit où il ne venait pratiquement j'avais vérifier s'il y avait quelqu'un. C'était une salle où un élève avec pété un plomb, et tel une bombe, tout avait été devasté, laissant les murs bruler, les tables en cendre. Je profitais donc de cela pour rejoindre ma meilleure amie. Elisabeth...si seulement nous nous étions connu avant, tout aurait put être autrement. Je suis sur que je l'aurais adorer. Je l'aime beaucoup, elle compte énormément pour moi. Mais les choses sont si dures, parfois, je me demande s'il ne serait pas plus simple de couper les ponts et de laisser tomber. Mais je ne pouvais pas, parce qu'elle était l'un de mes soutiens les plus précieux, et qu'aussi, j'avais juste envie d'enerver tout les employés de se foutu internat.
J'arrivais enfin dans la salle, la jeune fille était déjà là, lentement, je refermais la porte derrière moi et approcher d'elle. Elle était assis sur le sol, je me penchais et la serrer contre moi à lui en exploser les côtes. Depuis ma "petite punition" je ne l'avais pas revu, enfin, rapidement croiser dans les couloirs mais c'est tout. Je me demandais si elle n'avait pas oser venir me voir de peur de m'attirer des problèmes. Je n'esperais pas!

_Tu vas bien, Chuchotais je.

J'avais traversé les couloirs avec mon habituel discrétion. Etonnamment, de moins j'y faisais attention de plus j'étais silencieuse, de toute façon j'étais en général trop perdue dans mes pensées pour me concentrer sur le bruit de mes pas, j'avais cependant pris cette fois-ci la peine de longer les murs. Le soir les couloirs étaient sombres mais les surveillants avaient bonne vue.
Comparée à Lola, je ne m'étais fait attrapée que deux fois, pourtant, elle prenait dix fois plus de précautions que moi elle était plus terre à terre, alors que moi je divaguais quelque part dans l'espace entre le soleil et la lune sans arrêt. J'avais essayer d'effacer de ma tête les souvenirs de ces deux uniques fois qui m'avaient coutés bien chère et à chaque fois qu'elles me revenaient en mémoire, je fermais les yeux et je serais les poings à m'en faire mal, je préférais de toute façon avoir mal au main que de revenir à ces souvenirs là. Mais ils n'étaient sûrement rien comparé à ce qu'avait d'eut endurer mon amie... Peut-être que j'avais de la chance... Ou alors... Je lui portais malheur? Ca non plus je ne voulais pas y penser, c'aurait été injuste.
Nous changions d'endroit régulièrement pour nos rendez-vous nocturnes, cette fois-ci nous avions choisit cette salle lugubre, fruit d'une expérience douteuse et explosive, noircie sous le charbon qui dévorait les mur et le plafond. Plus personne ne venait ici, moi, je m'étonnais qu'ils ne l'aient pas déjà réparer...
J'apréendais toujours un peu l'arrivée de Lola, de peur qu'elle ait été suivit... Mais ce soir, j'étais encore plus inquiète, j'avais peur qu'elle m'en veuille pour la dernière fois où elle c'était faite attrapée, et pire encore, j'étais pétrifiée à l'idée qu'elle ne vienne pas. Qu'on l'empêche de venir, je me sentais tellement responsable des dernières fois qu'on l'avait battue, et je l'étais, si seulement je n'avais pas ce besoin egoiste de m'accrocher à elle ! J'étais bien trop méchante, je ne méritais pas son amitié. Si elle ne venait pas ce soir, si on l'attrapait encore une fois, je m'en voudrais trop, peut-être que notre petit jeu ne rimait à rien, peut-être qu'il fallait arrêter de tenter le diable... Oui. Mais je n'en avais pas la force.
Je m'étais assis au milieu de la salle, les jambes repliés contre moi, me faisant toute petite, j'attendais. Soudain la porte s'ouvrit, j'entendis mon coeur s'accélérer, c'était elle. Je soupirai, elle ferma très doucement la porte, il me sembla qu'elle mit une éternité à traverser la pièce et enfin elle ce pencha vers moi. Je la serra dans mes bras presque aussi fort qu'elle, j'étais tellement soulagée que je n'avais même pas put me mettre sur mes jambes pour l'enlacée.

_Tu vas bien.

Cela ressemblait plus à une affirmation qu'à une question, j'acquiesçais tout de même.

- Tu as maigris.

Je lui souris puis retrouvant ma mine un peu inquiète je demandai :

- Tu n'as croisée personne?

La pièce fermer, je m'étais pencher vers la jeune fille et l'avais serrer très fort. Ce calin improvisé m'avait fait du bien. Malgrés le fait que d'aparence sa allait, et même si je n'avais aucun bleus, mon corps me faisait souffrir. L'electricité m'avait affaible, je ne mangeais plus depuis se soir là. Eli dut le remarquer car elle me dit après m'avoir detaillér :

_Tu as maigris.

Je m'éloignais d'elle. Je tentais de lui sourire, je ne voulais pas lui faire peur, ou la rendre triste. Non. J'avais confiance en elle, elle contait beaucoup pour moi. Mais je ne voulais pas qu'elle souffre, je préfèrais garder mes soucis pour moi. Je me laissais tomber sur le sol et m'assis face à elle. Nous commençâmes à discuter, je lui racontais ce que j'avais fait cette semaine. Celle-ci n'avait pas été très différente des autres. Si ce n'est le fait que j'avais encore moins de compagnie qu'avant. Et que je me déplacer avec difficulté. Les scientifiques avait essayer de me faire faire quelques illusions, comme d'habitude, mais je n'en avait pas eu la force, au final.

_Oh, pour être franche, je n'ai pas fait grand chose. Les gens ne m'approchaient pas trop qui plus est. Même ceux de mon groupe! tu te rend compte!

Je soupirais en baissant la tête. Je savais très bien pourquoi les gens ne m'approchaient plus. La plus part était sortie dans le couloir, car pour être franche, je ne m'étais pas géné pour hurler. Mais si j'avais sut les conséquence que cela aurait. Je ne l'aurais peut être pas fait. Les Lys avaient été effrayés, la plus part devaient se dire que s'ils m'approchaient, ils finiraient comme moi. Ce qui n'était pas faux. Je le réalisais...
Tant qu'Eli serait avec moi, elle risquerait sa vie. Et ne pensait pas que j'éxagère car je suis sur que les scientifiques ne se gèneraient pas pour nous tuer. Sinon, pourquoi couper les ponts avec notre familles? Nous empêcher de sortir? Bref. Tant qu'Eli serait avec moi,elle finirait pas souffrire. Il fallait, que je coupe les ponts. Je le réalisais. Pour autant, je n'étais pas prète à lui annoncer desuite que je ne voulais plus la voir.
Je ne m'étais pas rendu compte, que depuis quelques minutes j'étais silencieuse. Ma tête s'était baisser et mes cheveux recouvrait mon visage triste. Ma respiration devenait difficile, comme si déjà, je me sentais seule. Je posais mes mains sur le sol, inspirant profondément l'air. Mes doigts étaient crisper. Je comptais silencieusement jusqu'a trois, puis relevait mon visage, replaçant derrière mon oreille les quelques mèches qui obstruait ma vue.

_Et toi Eli...ta...semaine? Dis je avec difficulté.

J'avais rencontrée Lola quasiment la première semaine après ma venue ici, l'entente avait été immédiate, jamais je n'avais construit une si belle amitié en si peu de temps, bientôt elle était devenue ma confidente, elle était plus vielle que moi ici, mais un peu plus jeune que mois en âge. C'était une fille simple, gentille, adorable, tout ce qu'il me fallait. Malheureusement, on nous avait vite interdit de nous voir parce que " Vous n'êtes pas dans la même classe alors tout contacte est banni et puni. ", je trouvais leurs règles idiotes ! Si déjà ils nous enfermaient dans une cage a souris, comment nous empêcher en plus de communiquer? Ils voulaient notre mort ou notre suicide? C'était à ce le demander... Pourtant, étrangement... très étrangement même, je n'avais pas encore entendue parler de suicide, c'était aussi rare que les évasions visiblement... Les morts " inexpliqués" ça par contre c'était fréquent, des expériences ratées qui ne se différenciaient que trop bien par rapport à un suicide, car on était tous certains ici, que le visage de quelqu'un d'ici qui aurait réussit à s'arracher la vie par lui-même arborerait plutôt un magnifique sourire à la place de l'expression de douleur qui planait sur les seuls morts qu'il m'avait été permis d'entre apercevoir, en vérité, je n'avais pas non plus chercher à les voir, c'était tellement horrible, et la façon dont ils jetaient ou brûlaient les corps était d'autant plus horrible, ils n'avaient aucun amour propre, même pas assez pour enterrer les pauvres adolescents, je priais tout les soirs pour eux, en réalité, je n'avais jamais été croyante avant d'arriver ici, mais quand on a perdu tout espoir, il faut bien s'accrocher à quelques choses, alors je ne priais pas Dieu, je priais simplement, quelques chose ou quelqu'un pour que tout cela cesse, je savais que prier ne servait pas à grand chose, il fallait agir ! Mais je doutais trop de moi, je doutais qu'une jeune femme puisse sauver tout ses gens face à de pervers et sadiques scientifiques à la noix ! Je n'y arriverais en tout cas pas toute seule... A la fin, peut-être qu'en faite je ne priais que pour moi? Pour trouver le courage de réagir... Oui, peut-être...
Lola ce mit à me raconter sa semaine, j'y faisait attention, essayant de ne pas m'éloigner de ses paroles et de ne pas me replonger dans mes pensés, ça n'aurait pas été digne d'une amie.

_Oh, pour être franche, je n'ai pas fait grand chose. Les gens ne m'approchaient pas trop qui plus est. Même ceux de mon groupe! tu te rend compte!

Je fis un triste sourire, je ne savais que dire, je me sentais sûrement autant responsable qu'elle sinon plus ! Comment était-ce possible de souffrir autant? Il y avait des jours, j'aurais trouvé la vie plus marrante si j'avais vécu dans un bidon ville en Afrique à mourir de faim et de soif plutôt que de pourrir et vieillir ici.
Elle soupira et baissa la tête, laissant ses cheveux fins cacher en partie son visage. Je la fixais, elle était vraiment mignonne j'avais de nouveau envie de la serrer dans mes bras, j'étais tellement triste pour elle ! Pour moi aussi d'ailleurs. Elle avait l'air tellement fragile dans cette grande pièce noir et lugubre, je devais avoir l'air aussi... Elle releva la tête avec beaucoup de mal.

_Et toi Eli...ta...semaine?

Je ne savais pas quoi répondre.

- Euh... Rien de spéciale... Le temps passe...

Je lui souris timidement, le temps passait oui, mais avec une lenteur éxagérée !
Des pas ce firent soudain entendre dans le couloir, je me figeai. Lola aussi, puis les pas passèrent, je soupirais.

- On dirais qu'on fais des bêtises...

Je chuchotais en souriant d'un air malicieux.

Je venais de réaliser avec beaucoup de tristesse que rapidement, je devrais mettre fin à la relation que j'entretenais avec Elisabeth. Parce que je ne voulais pas la blessé, ou que quelqu'un d'autre la blesse. Plus j'y réfléchissais, et plus des scénarios assez catastrophiques s'offraient à moi. J'étais considérer comme l'une des plus rebelle de l'internat, je savais que les pions et les scientifiques voulaient me faire taire, sans me tuer. On m'aurait sûrement déjà lavé le cerveau si mon don n'était pas si intéressant. Imaginé, durant une guerre, moi qui approchait d'une armée entier et forcerait tout les soldats à se battre « pour moi ». C'était sûrement pour ça que j'étais encore en vie. Ou...que je survivais. Alors, ils auraient très bien put utilisé Eli contre moi.
Mes mains, serrer contre mon genoux, je relevais ma tête baisser vers la jeune fille, tentant de sourire, mais celui-ci me parrut faux:

_Et toi Eli...ta semaine?

Ma voix c'était légèrement couper au milieu de la phrase et je me maudissais. Je ne voulais pas m'inquiété, pas qu'elle me demande « Qu'est ce qui se passe Lola? » et que je doive, plus tôt que prévus, lui faire mes adieux, ou tout du moins, mes aurevoirs. Je voulais la garder encore un peu pour moi, et c'était sûrement très égoiste de ma part, car comment accepter qu'une amie soit gentille avec vous et puis, au moment de vous dire salut vous annonce « aufaite, j'veux plus te voir. C'est compris? ». Je me haissais. Me maudissais même. Pendant quelques secondes, je vis, à travers l'expression de l'adolescente, qu'elle cherchait une réponse à ma simple question. Cela ranima ma colère pour ce maudit internat. Nous étions presque majeure, et pour autant, nous ne sortons pas, ne picolons pas. Non, nous restons enfermer dans cet internat de malheure.
Je n'appelle pas ça une vie...mais certain l'accepte.

_Euh... Rien de spéciale... Le temps passe...

J'ouvris la bouche, prête à lui poser une nouvelle question quand des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Je me figeais et tout mon corps fut parcouru par un frisson. Pendant ces quelques secondes de panique, je me surpris à prier, trop effrayer de devoir subir une nouvelle fois, une de leur « punition » qui serait pour moi...plus qu'exemplaire. Je n'étais pas sûr, de pouvoir survivre d'ailleurs à n'importe quoi, une décharge éléctrique, un coup, une halucination un peu trop violente. Non, j'étais si faible en ce moment que le moindre petit incident pouvoir avoir de grande répercution.
Finalement, les pas ne s'arrêtèrent pas, et nous attendîmes en silence de ne plus les entendre. Eli se détendit rapidement, alors que moi, je restais stresser, l'air légèrement affolé. Je me rendais compte que j'avais tant serrer mes poings que mes ongles avaient entaillés ma chaire et que je saignais légèrement. D'un geste discret, je l'essuyais contre mon jean.

_On dirait qu'on fait des bétises.

Je tournais la tête vers elle. Elle était souriante, et ne paraissait pas vraiment imaginé les conséquences qu'aurait put avoir été notre découverte. Eli n'avait jamais réellement subit les punitions de l'internat, tout du moins, pas comme moi et certains autres. Mais aujourd'hui, peut être que la pire des punitions était de perdre mon amie la plus fidèle et la peine tiralla mes traits.

_Oui...Mais c'est se qu'on fait pour eux.
_Exactement.

Je me figeais une nouvelle fois, et le frisson de tout à l'heure ne fut rien comparé au tremblement qui se mirent à gentillement secouer mon corps. Je posais mes mains contre le sol et pivota lentement vers le nouveau venu. C'était un homme, adulte, et je le connaissais. Il ne m'aimait pas du tout. Mais pas du tout. Et je vis tout mes cauchemards se rapprocher silencieusement.

Pendant le court instant ou on entendis le bruit des pas, je me figea totalement, les yeux rivés sur la porte. Que ce passerait-il s'il y avait la derrière un scientifique... un méchant scientifique? Aurait-on le temps de fuir? Est-ce qu'une nouvelle fois Lola se ferait prendre... Alors moi aussi, il n'y aurait plus d'échappatoire et de toute façon je n'en chercherais pas, il fallait que je paye à nouveau, cela faisait trop longtemps qu'on ne m'avait pas puni pour mes écarts. Aussitôt les pas disparut, je me concentra sur la porte, elle devint à mes yeux transparente, je scruta le couloir sombre : il n'y avait personne. Je me détendis immédiatement, mon pouvoir était plutôt pratique et pas gênant... Il était discret, pratique. Je soupirai et souris un peu.

- On dirait qu'on fait des bêtises.

Ce n'était vraiment pas prudent de notre part, je lança un regard dans toute la pièce, il ne semblait pas y avoir d'autres sorties... A part les fenêtres, mais elles étaient bien trop hautes pour qu'on puisse les atteindre et surement trop fines pour qu'on puisse passer à travers, même aussi mince que nous l'étions. Enfin, elles étaient quand même utiles car c'était la seule lumière qui nous éclairait, celle de la lune qui passait à travers les vitres un peu brisés et qui se faufilait jusqu'à nous, allumé une lumière ou une bougie aurait été trop dangereux et nous courrions déjà assez de risques comme ça. Il n'y avait pas une seule porte aussi petite soit-elle... Pas étonnant dans cette maison de l'horreur ! De toute façon on ne viendrais pas nous chercher ici. On ne se voyait que si peu souvent et à l'extérieur on devait s'ignorer, c'était bien difficile, moi, je voulais savoir qui dirigeait tout ça, qui nous avait kidnapper et enlever à nos familles, je voulais savoir comment allaient mes parents, mes proches, mes amies. Je voulais savoir si je leurs manquait, si ils savaient où j'étais... Non, ils ne devaient pas le savoir, sinon ils seraient venu me chercher, j'en était sûr.

-Oui...Mais c'est se qu'on fait pour eux.
-Exactement.

Je sursauta brusquement, la porte c'était ouverte, la lumière du couloir entra dans la pièce, elle m'aveugla une demi seconde et mon cœur mit tout autant de temps à redémarrer pour passer d'un rythme normale, à extremement rapide. C'était un homme, un scientifique, je l'avais déjà vu d'ailleurs, mais je ne me souvenais plus où, ce dont je me rappelais c'était que ce n'était pas un des plus sympathique. Je sentis mes mains trembler et je me redressa immédiatement, droite sur mes deux jambes alors que je sentais Lola comme pétrifiée. Oui, je l'avais déjà vu, et je savais que je n'étais pas la seule à qui il était familière. Je ne bougeais plus non plus, autant de peur que de rage et de... curiosité? En tout cas, cette fois-ci, je ne le laisserai pas prendre Lola, je ne la laisserai pas payer pour moi.

"James, je te jures! Je suis sur que ces deux salles gamines se foutent de notre geule!". L'homme avait regarder la femme qui avait l'air en colère et le fixait avec un regard assassin. Quelques minutes plus tôt, elle était apparut dans la pièce et lui avait raconter qu'elle avait entendu des voix au second étages. Apparement se serait une certaine Lola qui serait à l'idée de cette viré nocturne, son nom, il n'en avait pas à faire grand chose c'était à l'évocation de son code qu'il la reconnu. 88212, tout de suite, cela devenait plus simple. C'était la petite qui avait un don plus qu'intéressant. Oui, il se souvient lui avoir quelques fois demandé d'utiliser son don, pour des tests et celle-ci, qui capitulait à départ, finalement c'est rebifé et au bout de quelques semaines n'a plus voulu rien faire. Jusque là, James pensait qu'elle se limitait juste à ne pas utiliser son don, comme la petite Lisa...qui était très interessant aussi d'ailleurs. En tout cas, à l'humeur de la femme, elle paraissait vraiment exéder. C'était une simple pion, sans don, ni réel avenir. Elle était à l'internat pour se faire de l'argent, et apparement, c'était une sadique dans l'âme car elle prenait un malin plaisir à punir les autres à ce qu'il avait entendu. En tout cas, celle-ci paraissait très remonté contre Lola. Pourtant, la jeune fille ne pouvait pas s'être promener toute seule, il devait donc y avoir une deuxième fauteuse de trouble.

_Et la seconde?

D'un geste vague de la main la femme mentionna " 44217". Hum...elle n'avait pas mauvaise réputation celle la, vue qu'il n'avait jamais entendu quelques choses de grave sur elle...mise à part le fait...qu'elle trainait avec la jeune Lys alors qu'elle n'avait pas le droit. James voulait rencontrer ces deux jeunes filles, il voulait les voir, comprendre pourquoi elles voulaient absolument se voir sachant qu'elles seraient punis. Pour lui, les adolescents possèdant un don n'avait pas de coeur. Alors pourquoi s'acharner à se voir sachant qu'elles en souffriraient.

_Ecoute Diane, j'vais aller faire un tour la bas. Toi, va te coucher.
_Surtout, si tu arrives à attraper cette salle peste de 88212 tu la "puni" bien, d'accord.

Le sourire malveillant et le ton qu'elle avait mit dans le puni fit tout de suite comprendre à l'homme où la femme voulait en venir. Il fallait donc une punition exemplaire pour l'une, et pour l'autre? James se demandait si tout le monde était plus violent avec blonde plutot qu'avec la seconde parce que son don était plus interessant. C'est vraie, contrôler, même momentanément les idées des gens, se serait extraordinaire... Après que Diane ai quitté la salle commune des employé, James parti chercher dans les dossiers le don de 44217. " Peut voir à travers les objets, dont déjà bien developper". Cela aussi pouvait se reveler très interessant...quoi que moins grandiose tout de même.
Mettant les mains dans les poches, il grimpa au second étage. Il surpris une jeune fille qui traversait les couloirs, il approcha d'elle, et croisant son regard, se rendit compte qu'elle était somnabule. Elle allait dans la même direction que lui. En avançant, il put entendre des chuchottement qui se turent soudainement. Il s'arrête, laissant la jeune fille continuer sa route et attendit quelques secondes.

_On dirait qu'on fait des bêtises.
_Oui...Mais c'est se qu'on fait pour eux.

Il reconnu la voix de Lola pour l'avoir plusieurs fois entendu, mais pas la première. Il décela une certaine lassitude dans sa voix, ainsi qu'une tristesse et fatigue. Il pouvait la comprendre, il avait entendu récement parler de sa dernière altécation. La première, paraissait plus calme, même s'il avait senti sa peur pendant les quelques minutes de doute, le malaise était passer pour elle et elle se croyait en sécurité. C'est sûrement pour cela que les deux jeunes filles le dévisagèrent lorsqu'il entra et dit d'une voix froide et effrayante "exactement". La blonde se pétrifia, son regard devint presque fou, il pouvait percevoir les tremblements de son corps. La première elle le dévisagea tout aussi apeuré mais aussi intrigué. Je fus assez surpris en voyant 44217 se lever et me faire face, alors que tout son corps devait lui hurler de fuir. Elle avait l'air courageuse, sûrement qu'elle voulait protégé son amie, qui ne réagissait pas. En tout cas, je lançais un regard à 88212 et dit d'une voix douce mais tout aussi menançante:

_88212...Tu savais pourtant....Non?

C'était horrible. Je me sentais mal. Si mal. Ton mon corps réagit. Ce fus violent, les quelques secondes durant lesquels je me retournais vers l'intrus furent une vraie torture. C'était un peu une sorte de descente en enfer, mais très rapide. Je passais du soulagement à la peur, une angoisse violente et profonde. Une de celle qui vous fait vomir, qui vous tiraille l'estomac, qui fait trembler tout votre corps. Alors, lorsque j'eu enfin pivoter vers la porte, et que devant moi se dessina non pas un simple pion mais un scientifique, la seule chose qu'y traversait mon esprit fut " faites que se soit un cauchemard". Et effectivement s'en était un, mais un réel. Je vivais de toute manière depuis mois dans un monde de fou. On pourrait que se dire, à force, je m'y étais habituée, mais non, impossible. Je ne peux pas supporter le fait qu'on me dise moins poliement que si on parlait à un chien "Déshabilles-toi", il me restait ma fierté. Et pourtant, aujourd'hui, je n'avais pas la force de me battre, ou même de me débattre. Là, maintenant, j'étais une véritable poupée, s'il me frappait, je ne pourrais me défendre.
Quand je vis Elisabeth se lever et se placer devant moi, je me senti lache, et malgrés tout, je ne bougeais pas. Mon corps ne réagissait plus, je sentais juste mon coeur battre à cent; non mille à l'heure, ainsi que mes mains trembler sur le sol de la salle. Je vis l'homme la détaillé de haut en bas, se demandant sûrement qui elle était, et comment avait elle le cran de se montré si impertinente. Mais rapidement, se fut moi qu'il fixa, avec un autre regard. Il me connaissait, moi aussi. J'avais au départ coopérer avec lui pour ses expériences, puis rapidement, plus du tout. Il c'était parfois montré violent, mais rapidement, il avait abandonner. Dans son regard, je perçut de l'amusement, il était aussi intrigué, je le savais.

_88212...Tu savais pourtant....Non?

Sa voix si charmante, me donna envie de mourir, la, sur le coup. L'évocation de mon code barre aussi. Lentement, je levais ma main et la posa sur ma nuque, où y régnait un petit tatouage haissable. Je me laissais retomber sur mes genoux, et parrut encore plus abattu qu'au départ. Pourquoi j'étais là? Parce que j'appréciais Eli. Oui, mais cela était il assez puissant pour que j'accepte d'être torturer. Je ne savais pas, ne savais plus. Je fixais mes mains, au sol. Puis, enfin, sûr de se que j'allais dire, je relever la tête et tentais de dire d'une
voix assuré:

_Parce que je suis humaine

Diane m'avait longuement bassiner avant que je me décide enfin à aller voir se qui se tramait à l'étage supérieur. Quand j'arrivais dans le couloir, une jeune fille somnanbule me falicita la tache pour approcher des filles sans qu'elles ne me repèrent. Quand j'arrivais dans la pièce, elles étaient l'une face à l'autre, l'ambiance dans la pièce était confuse. L'une avait l'air assez en confiance alors que l'autre parraissait au contraire sur les nerfs. Quand enfin elles me vient, chacune d'elles se figèrent; l'une pendant quelques secondes, le temps de reprendre ses esprits. Mais la seconde...

88212 se retourna lentement vers moi, et lorsqu'elle me vis, elle parrut tomber de haut. S'effondrer même. Je vis son corps trembler et son regard chercher une issus. En vain. Il n'y en avait pas, à part celle derrière moi. Alors que je fixais la jeune fille, la brune se leva, me faisant face et cachant ma vie. Je relevais lentement mon visage vers elle. Un sourire sarcastique recouvrit mes lèvres. Elle paraissait si faible, si fragile.

_88212...Tu savais pourtant....Non?
_Parce que je suis humaine, dit elle après refléxion.

Pendant quelques secondes je ne dis rien, restais impassible. Puis je ne pus me retenir et me plia en deux, totalement mort de rire. Je ne pouvais pas me retenir. C'était si drole. Comment pouvait elle affirmer être humaine? Les humains s'aiment, se déchirent, mais s'ils sont normals, il ne tuent pas. Eux, ces adolescents totalement foux, on la capacités de tuer d'une seule envie. Comment pouvait elle affirmer qu'elle était humaine? JE reprenais mon calme. Tout du moins, je tentais de le reprendre car quand je refis face au jeune fille, je ne pouvais m'empecher de froncer les sourcils, de pincés les lèvres. J'étais enerver. Très enervé.

_Et toi? Tu penses être humaine?

J'approchais des deux jeunes filles, et les contournais. Je frolais la blonde qui me suivais du regard et la brune du surement se retourner vers moi. Quand j'arrivais près de la fenêtre, je posais mes mains sur le rebord, et me penchais vers celle-ci. Je pouvais voir, au loin, la forêt dense qui constituait les frontières de l'internat. LA nuit était belle, je pouvais voir le vent faire balancer les arbres. La lune était pleine. Je m'étais longtemps demandé si cet planète avait un quelconque effet sur les dons des élèves, mais, après avoir étudier le phénomène, je sus que non. Finalement, après quelques seconde de silence, je dis toujours en fixant l'horizon:

_Les humains ne peuvent pas lire les pensées des gens! Ne peuvent pas tuer d'un regard.

Non, les humains n'étaient pas comme ça. J'avais croisé des adolescents qui avaient des noms formidable, oui, pour la nation. Mais pour des gens, que vous croisez dans la rue, non. Ils devaient tous être enfermés, pour être sur qu'il ne ferait jamais de mal. Je me retournais vers les filles, plantant mon regard tour à tour dans leur yeux surpris, je hulais, fou de rage, et de peine

_Ils ne s'enflame pas non plus.