Et si cette fois tu me parlais pour voir? | privé

J'étais assise dans la cour. La tête levé vers le soleil, j'observais les nuages avec mélancolie. La journée était dégager et j'avais l'impression que ciel m'ouvrais ses bras. Je tendais une main en l'air, tentant d'effleurer l'astre, et malgré que cela soit totalement impossible, simplement ressentir un minuscule souffle d'air, cela me fit mal. Si mal. Je me recrovillais sur moi même. Aujourd'hui, je ne me sentais pas bien. Ma vie d'avant me manquais, ma famille, mes amis. Avant, je n'étais pas comme ça, je n'étais ni une rebelle, ni le centre d'attention. Comment avais je attérit ici? Je me laissais tomber sur le béton, les larmes bordaient mes yeux. Avant qu'on me face cette piqure, mon don ne c'était pas manifester, je n'étais donc pas une surdoué. Comment savaient ils qu'on avait des dons, alors que pour la plus part, il se manifester ensuite. Je portais une main à mon front, et de l'autre frotta ma tempe. J'étouffais ici. Je ne savais pas si je resisterais encore longtemps. Je me donnais des apparences de rebelle, mais dans le font, je n'étais qu'une gamine. Une fille banale qui était obliger d'ouvrir sa bouche, parce que personne ne le ferait à sa place. On m'avait forcer à grandir trop vite, torture comme si je détenais des informations importante, maltraiter comme si j'étais un animal, enfermer comme si j'étais une criminelle. Mais si je n'étais rien de tout ça...Qu'étais je? Un monstre? c'est ce qu'ils disent, ce qu'ils pensent, mais je n'étais pas une abomination. Non...Je...je ne crois pas.

Je restais allongé ainsi plusieurs heures, des élèves passaient près de moi, chuchottaient des choses que je ne comprenais pas. Mais je m'en fichais après tout. Je me décidais à partir, seulement quand un pion me demanda de le faire. Je n'avais pas envie de répliquer ou quoi que se soit aujourd'hui, non, je me levais donc, traquillement, tel un automate et me dirigea vers l'entrée du batiment. Le regard du pion me suivi surpris, il devait sûrement se sentir très fort. D'un rever de main, j'essuyais les larmes qui étaient toujours au coin de mes yeux. Alors que je traversais le hall, une jeune fille, blonde approcha " Lola?" questionna t-elle. Je ne dis rien, ne la regardait même pas. Je l'appréciais, mais je n'avais pas envie de jouer les bonnes copines. Ce n'était peut être finalement pas moi la Lola qui était apparut à l'internat...sur d'elle, militante, forte, entêté. Moi...j'étais égoiste, narcissique, prétencieuse. Voila. Attrapant la rambarde, je pris les escaliers qui menait à l'aile des roses qui menait ensuite à l'aile des Lys. Je n'avais qu'une envie, dormir, me plongé dans l'oublie et l'inconscience, le temps de reprendre des forces. arrivé devant le pallier de l'aile, je poussais l'épaisse porte et avançais. Je fixais mes pieds, tentant d'oublier les gens autours de moi.

Alors que j'allais pratiquement atteindre mon aile, je bousculais quelqu'un et tombais au sol. C'était la goute d'eau qui faisait d'éborder le vase et je voulais refondre en larme. Cachant la peine qui se dessinait rapidement sur mon visage, je frottais mon front, ce qui cachait mes yeux embués. Rapidement je me levais, et gardant la tête penché vers le sol je dis d'une voix cassée:

_Dé...désolé.

J'allais avancer, mais ma curiosité me poussa à lever la tête vers mon interlocuteur. Je reconnu le garçon. C'était un rose...Je le trouvais interessant. Quoi qu'un peu spécial enfaite. A ce que j'avais compris, il ne parlait à personne, il me faisait pensée à Lisa...Mais en mec.

_Oh...Aymeric....encore désolé.

Et je continuais ma route vers ma chambre, avant que je m'éffondre vraiment.

Pourquoi aujourd'hui n'allais je pas bien? Je n'en savais strictement rien. Tout ce que je remarquais c'est que plus les heures avançaient, plus je me perdais dans ma peine. Arrivé dans le couloir des roses, la seule chose qui animait mes pas était ma déséspéré envie de rejoindre ma chambre et de dormir. Dormir, oui, j'avais besoins de someil. Ici, il m'étais dur de dormir, les scientifiques étaient si sadiques que je me demandais à chaque fois si je me reveillerai dans ma chambre...ou me reveillerais tout cours. Frissonante, sans faire attention, je bouscula une garçon et chutais. Mes cheveux blond recouvrèrent mon visage et d'une main je cachais mon regard humide. D'un coup d'oeil, je reconnu Aymeric. J'appréciais le garçon, juste assez pour le connaitre enfaite. Mais je savais qu'il était spécial, les rares fois où je lui avais parler, la conversation avait été assez courte. MAis à ce que j'avais compris, il n'était pas très social. Même pas du tout. Cela ne me dérangeais pas, au contraire, cela me rendait plus intriguant. Au moins, ce n'était pas un petit mouton qui suivait les scientifiques dans leur moindre lubis. Cela ne devait pas faire très longtemps que le garçon était arrivé car il paraissait un peu perdu, tout autant que moi enfaite. Il tendi tout d'abord une main pour m'aider à me relever puis finalement se ravissa, son visage exprimait une certaine angoisse, que je ne put définir.
Il me reconnu lui aussi. Cela m'étonna, plus que si n'importe qui s'était souvenu de mon prénom. Son regard parrut soucieux, je décidais alors de fuir. En plus, j'étais à deux doigts de refondre en larme pour je ne sais qu'elle raison. Les gens autours de nous nous observaient du coin de l'oeil mais n'osaient pas s'arrêter. Le saluant d'une voix enroué, je pris ma route vers ma chambre. Alors que j'avais déjà un peu avancé et atteignais presque la porte qui séparait les deux ailes, il m'appela, et tendi sa main. Je l'observais. Il me dit de la prendre, mais pourquoi. D'habitude, j'aurais ris, ou j'aurais été méfiante. Mais là, je n'y arrivais. Etais ce parce que j'allais mal et que j'aimerai croire que prendre sa main me chasserais vraiment de mes doutes, ou parce que le garçon était plutot mignon dans son genre. Je n'en savais rien et c'est donc un regard incrédule que je plantais dans le sien.

_Mais...Pourquoi?

Ma voix me fit horriblement pitier et je me demandais de quoi je pouvais avoir l'air a ses yeux. Je rebaissais ma tête vers sa main, toujours tendu. Cela avait il un rapport avec son don? Je n'en savais rien. Je ne savais même pas en quoi consistait le sien. Avait il l'aptitude de faire oublier son chagrin? Prendre les peines des autres? Changer les humeur? Je me posais plusieurs questions, qui resteraient sans réponse. Soudain, me revint en mémoire la main qu'il m'avait tendu pour me lever mais qu'il avait finalement enlever. Cela devait donc avoir un rapport avec son don, et s'il l'avait enlever, ce ne devait pas être quelque chose d'agréable. Fermant les yeux, j'inspirais et contaisq jusqu'a trois.

_Je ne voudrais pas que tu te fasses du mal pour moi...

Mon dieu, mais pourquoi n'arrivais je pas à parler normalement et devais je employé se ton implorant et enroué. Agacé de moi même, je frottais mon front.

Aymeric, les lèvres pincées, attendait la réaction de la jeune femme. En fait ce qui le rendait nauséeux sans cesse, c'était le frait de sentir toute cette peine chez tous ceux qu'il croisait, ou leur détresse. Tout le monde en avait, même lui, mais il semblait être le seul à les ressentir chez les autres aussi facilement. Et puis il suffisait de lire dans les yeux humides de Lola... et sans être devin ou avoir un don particulier, pour deviner que quelque chose n'allait pas et qu'elle allait mal.
Il n'était pas sociable, il ne savait pas parler aux gens et encore moins les consoler ou les rassurer. Même s'il appréciait la jeune femme, il n"osait pas trop converser avec elle, il n'avait rien à dire en particulier et puis elle le trouverait ennuyeux... sans doute. Malgré ça, ilne pouvait pas la laisser dans cet état, s'il pouvait faire quelque chose pour elle autant le faire, ce serait au moins ça de prit plutôt qu'une grande conversation.

Lola s'arrêta lorsqu'il l'appela et il s'approcha pour lui proposer sa main. Il ignorait si ça marcherait en fait... ce qui c'était passé avec le surveillant était peut-être simplement le fruit de son imagination et rien d'autre ! Ce serait tellement plus simple... les ces souvenirs étaient bien encore dans sa tête. Alors...
Il humecta ses lèvre en baissant légèrement les yeux, sans oser regarder sa vis à vis dans les yeux. Il était trop timide pour ça. M'observant, elle finit par lui demander pourquoi elle devait prendre sa main.
Soudain, Aymeric rougit comme une tomate. Et s'il elle avait prit ça comme une avance ? C'était ridicule ce qu'il faisait...
Il avala difficilement sa salive et chercha une réponse à lui donner... mais laquelle ? Qu'il avait des "super pouvoirs" qui lui permettaient d'absorber les malheurs ? Elle lui rirait au nez... et elle aurait bien raison.

Rougissant, il resta donc muet, la main toujours tendue vers elle. Elle avait une voi faible, tremblante. Elle se sentait mal... et lui aussi. Alors autant la soulager pas vrai ? Soudain, elle lui dit qu'elle ne voulait pas qu'il se fasse du mal pour elle. La gorge sèche, il la regarda, un peu troublé, puis insista une dernière fois. Après ça, si elle refusait toujours, il ne la forcerait pas. C'était un choix. Mais ça lui permettrait aussi de savoir si tout ça était vrai, tout en la soulageant. Il s'avança donc encore un peu. Il n'avait encore jamais approché quelqu'un d'aussi prêt. Son coeur battait la chamade. Elle comprenait donc un peu ce qu'il allait faire ? Et savait que ce serait désagréable ? Mais comment ? Peu importe... Il avala difficilement sa salive et fit :

- Ne t'en fait pas, je ne risque quasiment rien... je veux simplement t'aider et m'assurer que je sais le faire et que je ne suis pas fou.

Waw ! Il avait encore jamais dit une phrase aussi longue. Nerveux, il attendit toujours que la jeune femme se décide, sans la brusquer, fuyant toujours un peu son regard qui le mettait étrangement mal à l'aise.

J'avais bousculer Aymeric quelques minutes plus tot. Mon humeur était assez étrange, je me sentais mal. Le garçon dut le voir car alors que je partais il m'appela. Je me retournais vers lui, celui-ci me fit une proposition assez étrange: saisir sa main. J'observais celle-ci avec interêt et peine. Beaucoup de questions traversèrent mon esprit et je décidais donc de ne pas le toucher. Si moi je souffrais, je ne voulais pas que d'autres se sente mal. Quand je lui avait demandé pourquoi, il avait parut hésiter à me répondre et finalement n'avait rien dit. Je refusais donc calmement mais d'une voix assez pitoyable :

_Je ne voudrais pas que tu te fasses du mal pour moi...
- Ne t'en fait pas, je ne risque quasiment rien... je veux simplement t'aider et m'assurer que je sais le faire et que je ne suis pas fou.
_Moi?

Qu'il n'était pas fou? Je ne comprenais pas. Peut être qu'il doutait de son don... étant donner qu'il était nouveau. Je pouvais comprendre. Moi même je m'étais longtemps demander si j'arrivais vraiment à contrôler les idées des gens, les forçant ainsi à executer mes moindres désir d'une simple pensée. Mais ce qui me surpris le plus fut qu'il veuille m'aider. Pourquoi moi? Après tout je n'étais rien, et lui il ne parlait à personne. S'il voulait passer inarperçu, j'étais la mauvaise personne pour lui. J'attiré les ennuis à toute les personnes qui m'approchait, Elisabeth en avait déjà fait les frais... Je dévisageais donc le garçon. Essayant de trouver dans son regard une raison quelconque à ses désir de m'aider. Mais je ne pus pas trouver son regard. Aymeric fixait le sol. Je remarquais que ses joues étaient teinter d'une légère couleur cramoisie et je ne pus retenir mon sourire. Le garçon ayant parcouru la distance qui nous séparait toute à l'heure quand il avait parler, je tentais de, en me baissant, pouvoir croiser ses yeux. Alors que je commençais à me pencher une voix nous appela:

_ ET vous deux! Vous avez vu l'heure? Dans votre chambre! Rapidement!

Etrangement, j'aurais put faire ce qu'il me demandait sans problème. Mais je n'avais pas envie de laisser Aymeric partir alors que pour une fois, je pourrais lui parler. J'aimerais le comprendre, savoir pourquoi il est comme ça. Sans savoir d'où me venait toute ses idées. Mais je voulais aussi connaître qu'elle était son don, que se passerait il si je saisissais sa main. S'il le voulait ausi...peut être que je pourrais l'aider avec son don...Je n'en savais rien. Mais tout d'abord, je devais me charger du pion. " Va dans l'aile des pétunias. Puis tu repassera ici." . Pendant quelques secondes, le pions ne bougea pas, nous fixant sans nous voir. Puis finalement il parti et franchi la grande porte à l'autre bout du couloir. Je reniflais, discretement et fit attention à saisi le garçon par la manche de son tee-shirt.

_ Viens.

Je me mis à courir. Je connaissais une pièce non-utilisé dans cette aile. Nous dûmes descendre les escaliers et, à l'étage d'en dessous, nous entrâmes dans une pièce qui ressemblait à une salle de cours. Je savais qu'elle n'avait pas été utilisé il n'y avait donc aucun problème. Après avoir refermer la porte derrière nous. Je passais devant lui et tenta de lui sourire. Jettant un regard à sa main je questionnais:

_Que devrait il se passer si je te touche?

J'avais guider Aymeric jusqu'a une pièce abandonner quand un Pion nous avait ordonner d'aller dans nos chambre respective. Je n'avais pas eu envie de le laisser. Je savais que lui même ne devait pas aller spécialement bien, et la main qu'il m'avait tendu m'intriguer. Je voulais le comprendre, peut être le rassurer. Je ne savais pas, tout ce que je sais, c'est que j'avais saisi son tee-shirt et l'avais entrainer avec moi. Arriver dans la pièce, je l'avais refermer. Il s'était adosser à celle-ci, je me retournais vers lui et posais mes mains sur mes hanches quand il passait une main dans ses cheveux. Je ne pus retenir un sourire, qui malgrés tout, cachait une certaine tristesse. Mon frère, que j'adorais faisait souvent la même chose quand il était stresser. Voila plusieurs moi que je ne l'avais pas vue et songer à lui me fis mal. Je me demandais se que ferais les scientifiques s'ils savaient que je tenais autant à ce petit garçon. Peut être l'utiliseraient ils contre moi. Ou peut être croyais je être un peu trop importante à leurs yeux. Je me laissais glisser sur le sol, et m'assis en tailleur, fixant toujours le garçon.

_Que devrait il se passer si je te touche?

J'avais poser ma question avec une froideur qui me déconcerta. On aurait dit que je faisais un intérogatoire. Intérieurement je me disputais et m'apprétais à m'excuser quand il dit :

_ Je ne suis pas sûr... j'ai fait ça qu'une fois.

Cela avait donc bien un rapport avec son don. Je ne m'étonnais donc pas. Je pouvais comprendre qu'il doute de lui, s'il se demandait s'il n'était pas fou. Après tout, pour la société actuelle, toute personne pensant avoir quelques chose de "différent" était considéré comme étrange, alors si en plus, il pouvait lire les pensées, ou bouger des objets, cela n'améliorer pas son cas. A l'expression du garçon, je sut qu'il allait rajouter quelque chose, et malgrés moi, cela m'interessa, un peu trop je dois dire. Je devais avoir l'air d'une comère. Pourtant, je ne voulais pas savoir pour "savoir". Je voulais savoir...pour comprendre. S'il me demandait de ne rien dire, je ne dirais rien. Quand je relevais mon visage vers lui, je pus, pour la première fois, croiser son regard, en fronçant les sourcils, je découvris qu'ils étaient bleu. Soudain, j'étais comme...hypnotisé, je n'arrivais pas à lacher son regard. Et lui pour une fois, ne semblait pas gener ou fuyant à ma vu.

_ Tu te sentiras mieux et tu oublieras toutes tes peines. C'est... quelque chose de dingue je sais...

La bombe tomba, et j'étais un peu surprise. J'avais entendu beaucoup de chose, au niveau don. La plus part étaient soit bénéfique pour l'utilisateur, soit n'étaient qu'un outil. Moi, c'était plus...un outil, je ne prenais pas spécialement de plaisir à voir les gens executer mes moindres désirs. Elisabeth, elle avait un don...que je ne pourrais classer. Mais en aucun cas il n'aidait les autres. Alors que celui d'Aymeric était interessant d'autres, et plus maléfique pour lui. Resongeant à se qu'il venait de dire, je frissonais. Je pouvais imaginer le cauchemard que cela devait être. Si en me proposant simplement sa main, son don pouvait agir, cela voudrait dire qu'a chaque contact, il absorberait le malheure des gens. Malgrés tout, je tentais de le rassurer. Je me levais et avancer vers lui.

_ Ne t'inquiète pas...je ne trouve cela pas dingue, je lui sourit. Tout le monde ici, à des dons plus ou moins halucinant. Généralement, il vaut mieux esperer avoir un don..."nul" ou pas top pour une guerre. Ainsi...Tu es moins embêter par les scientifiques...

Je lui souris et m'arrêtais environ à un mètre de lui. Je lui souris. C'est vraie qu'absorer les peines des autres n'était pas quelques choses de génial durant une guerre. Au contraire, mais peut être...que s'il arrivait à developper son don, il pourrait faire ressentir les peines des autres à ses ennemis. Et là, la chose interesserait les scientifiques. Moi, je pouvais crée des envies dans la tête des gens, cela pouvait donc être très utile sur un champ de bataille ou même n'importe où. Ce devait être sûrement pour cela que les scientifiques, et un peu tout les adultes de se foutu internat était sur mon dos.

_ Moi, je peux inventé des souvenirs ou des idées dans la tête des gens. Alors...tu sais, la folle, se serait plutot moi.

J'étais assise sur le sol d'une quelconque salle dans l'aile des roses ne compagnie d'un garçon que je ne conaissais pas beaucoup mais qui m'intriguais. Au fils de la conversation, je me rendis finalement compte qui était totalement ignorant sur l'endroit dans lequel il se trouvait. Cela me surpris un peu. Personne ne l'avait donc informer? Je me souviens, moi, avoir tout de suite sut dans quel galère je me trouvais. Enfin, s'était une fille, qui m'avait instruit sur l'endroit. Bien sur, au départ, j'avait trouver cela étrange. Quand nous force à rester dans une espèce d'école où on ne vous apprener non pas les maths, mais à developper une capacité psychique propre à vous même. Je pouvais contrôler les pensées des autres, Aymeric pouvait prendre les peines. Mais il fallait se se douter que nos dons seraient loin d'être semblabe. J'avais compris, à force d'observation, que les élèves étaient ranger dans leur groupe grace justement à leur don. Ce n'était non pas grace à leur force, mais à leur éxécution. Alors que je venais d'expliquer au nouveau venu qu'ici, tout le monde avait un don, celui-ci dit, un peu paniqué:
_ Une guerre ? Quelle guerre ? Quel rapport ?

Je ne lui avais pas tout de suite répondu. Je m'étais approcher de lui, toujours hypnotiser par son regard. C'était assez étrange, comparé à la peine qui m'avait assailli quelques heures plus tôt, là, en sa compagnie, je me sentais bien. Ce n'était pas normal. Son don avait il une plus grande étendu ou était ce simplement le fait qu'il soit là. Je chassais cette idée, qui pour être franche, m'éffrayais. et lui dit:

_ Moi, je peux inventé des souvenirs ou des idées dans la tête des gens. Alors...tu sais, la folle, se serait plutot moi.

Je ne pus cacher ma tristesse. Il est vraie que mon don était assez chouette dans l'idée, il m'avait sauvé de beaucoup de galère, mais il m'en avait attiré aussi. Les scientifiques étaient constament sur mon dos. Et, sachant que je ne voulais pas faire se qu'ils me demandaient j'étais, très souvent punis. J'avais d'ailleurs de plus en plus de mal à supporter leur "petit remontrance". Elles étaient toujours plus violentes...toujours plus sadiques. Dans la vrai vie, j'aurais eu mes parents pour m'aider, des amis pour me soutenir. Mais ici...s'était différent. Tu es enfermé 24h/24h avec des gens que tu ne connais pas. Bien sur tu tisses des liens, mais à quel prix? Tu ne peux pas réellement savoir si ton " ami" ne fuira pas des que les scientifiques le menacerons...non. Je ne pouvais compter que sur moi même. Et je n'en pouvais plus. C'est sûrement pour ça que quand il s'écria "Mais non pas du tout !"...Cela me fit bizarre. Je failli refondre en larme. Ca me faisait étrangement plaisir. Je n'aurais put en cerner les raisons. Rapidement, je baissais mon visage vers le sol. Fermant les yeux pour me contrôler. Rapidement, je l'entendis se reprendre:

_Enfin je... je veux dire... c'est ce qui nous arrive surtout qui est fou...et cette guerre c'est quoi ?
_ Ne...ne t'en fais pas...enfin...il n'y a pas de guerre...C'était pour te faire comprendre...je...

Je n'arrivais pas au bout de ma phrase. J'avais mal. C'était horrible. La douleure qui s'était éloignée depuis quelques minutes refis surface comme un véritable tsunami. Je ne comprenais pas se qui m'arrivais. Mes sentiments étaient troubles. Je réagissais au quart de tour. Je n'étais pas comme ça d'habitude. Je m'accroupie et me recrovillé sur moi même et dit d'une voix tremblante:

_ Je suis...Vraiment désolé...Je ne sais pas se qui m'arrive...je

Soudain, tout pris son sens dans mon cerveau. Hier, ils m'avaient eu. Par malheure, je m'étais aventuré un peu trop près du laboratoire et ils m'avaient forcée à m'assoir sur leur maudite chaise de torture. Mais j'étais pourtant sortie rapidement...La piqure! Se ne pouvait être que cela. J'avais été etonné qu'ils me laissent d'ailleurs sortir juste après une minuscule injection. Mais maintenant elle prenait tout son sens. Je n'arrivais plus à contrôler mes sentiments, tout devenait plus grand...ingérables.

_ C'est salop! Tout est de leur fautes, dis je entre deux sanglots.

Je m'étais effrondré, une nouvelle fois. La honte me rongeais. Je ne cessais de me repeter " putin " silencieusement. Mes jambes encercler avec mes bras. Je me balançais légèrement d'avant en arrière. Je devais faire peine à voir. Je n'oser même pas relever la tête vers Aymeric. Que pourrais je y lire? De la pitier? De l'exaspération. Je ne voulais pas. Je ne pouvais pas me dire qu'il était comme tout les autres, à se satisfaire de voir la detresse de ses "camarades". Je préférais croire qu'il était simpa, que quand je me serais calmer, que l'effet de leur putin de produit aurait passer, et bien, je pourrais aller le voir, lui demander comme il allait et enfin lui explique deux trois trucs sur ce fichu internat. Mais ça ne passait pas, et je continuais à pleurer, comme une enfant capricieuse. Se que je n'étais pas, ou plus. Ici, j'avais changé, ou j'avais tenté de changer...je m'étais même perdu. Mais je savais se que je valais tout de même.
Soudain, je le vis se laisser tomber à genoux, et malgrés moi, je relevais à peine mon visage. Juste assez pour croiser son regard. L'espace d'une seconde, je pus y voir de la tristesse, des questions, de la peine. Quand je le vis se penché vers moi, je sus se qu'il allait faire. Et durant se minuscule labse de temps, beaucoup de choses confuses traversèrent mon esprit. Je voulais l'arrêter, pour ne pas qu'il souffre, et pour ne pas qu'il voit combien j'ai souffert. Cela me mettais mal à l'aise de songer au fait qu'il aurait put me voir dans mes pires moments, et aussi ressentir se que j'ai ressenti. Mais j'avais aussi envie qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me sèrrent de toute ses forces comme si cela aurait put tout me faire oublier...même si son don n'aurait pas été là.
Finalement, je murmurais:

_Attends, tu va te...

Mais il ne dut pas m'entendre, ou ne s'arrêta pas. Je senti ses bras me plaquer contre lui, et soudain, il se figea.

(Je changerais se passage en fonction de se que tu aura répondu dans le RP)
Ce qui traversa l'esprit du garçon fut assez confus. C'était entrecoupé. Lola n'ayant jamais vécu de chose vraiment "violente" comme un accident fatal, ou le meutre de quelqu'un. Non, c'était une succetion d'évènement marquant qui la faisaient constament souffrir. Comme une épine dans le pied. Il put la voir, quelques semaines plus tôt, alors qu'elle essayait de voir une de ses amis se faire battre jusqu'a qu'elle n'en puisse plus, qu'elle n'ai plus la force d'hurler. Il put la voir une autre fois,alors que c'était son premier jour dans l'internat, elle était fixer à une chaise, et elle suppliait un homme d'arrêter alors que celui-ci tentait de lui faire utiliser son don, elle ne connaissait pas encore. Et tant d'autres évènements, flou...mais marquant.

Je senti finalement qu'il reprenait conscience et au même instant, un poid enorme s'était échapper de moi, et j'inspirais comme si j'avais courrut un véritable marathon. Je sentais le produit toujours agir en moi, mais les douleurs n'avaient plus le même sens, le même impact, ils avait beau être vécu, être présent en moi, c'était comme un espèce de vieux films que j'aurais vu sans l'avoir ressenti. La peine fit place au soulagement, à la joie en quelques sortes. Mais quand je vis le visage, surpris, presque horrifier du garçon et qu'il bredouilla "Je suis désolé Lola... je voulais pas... désolé...", je ne pus m'empècher de sourire.

_ Tu n'as pas à l'être...

Je me penchais vers lui et le prenait dans mes bras. J'espèrais que son don ne faisais effet qu'une fois, mais vu l'absence de douleur que je ressentais en moi, je pouvais imaginer qu'il n'avait rien d'autre à "absorber". Je murmurais alors:

_Merci.

Après le traitement plutot efficace d'Aymeric, je me sentais bien. Trop bien même. Toujours à cause de se fichu produit qui coulait dans mes veines. Mes sentiments, multiplier par cent devenaient cahotiques; dans ma tête sa ressembler un peu à "Mais c'est trop beau ça. Bhou je me suis fais mal au doigts j'ai envie de pleurer, si seulement la fenêtre était assez haute pour que je me suicide" et tout ça à la vitesse du son. Je ne controlais rien. Ne me contrôlais même plus. Se qui faisait, que quand je crois le regard du garçon je me sentais...bizarre. Si j'avais été du genre à rougir, je l'aurais fait. Je me mis à sourire et, par simple envie, le pris dans mes bras. Etrangement, se calin ne fut pas comme tout les autres, il n'était pas transcendant non plus, mais au contact de son corps contre le mien, et bien, je me sentais bien. Et au final, je ne me souvenais pas de m'être jamais senti aussi bien. Je le remerciais mais ne le lachais pas pour autant. Au contraire même, je fermais les yeux.

_Heu...de rien, dit il.

Je souris. Soudain, je senti ses bras m'entouré, je me figeais. Assez surprise. Mon coeur s'arrêta, l'espace d'une seconde, avant de reprendre à cent à l'heure. Je maudissais intérieurement se fichu produit qui me rendait totalement dingue et me détendis. Une, ou peut être deux minutes passèrent sans que personne ne dise un mot. Pas un seul, on pouvait juste entendre nos respîration. Mon coeur batttait si fort que je pouvais l'entendre dans ma tête et j'espère que lui ne l'entendait pas. Soudain, le senti sa bouche se poser sur ma joue. J'écarquillé les yeux. J'avais...apprécié. Trop. C'était déraisonnable d'apprécier avec tant d'ardeur une simple bise sans réel sens. Pour autant, mon coeur avait doubler de vitesse et un frisson parcouru tout mon corps. Tentant de me calmer, j'enfouissais mon visage dans son cou. Puis soudain, une question toute simple s'imposa à moi, était se le produit, qui me faisait réagir ainsi, ou simple mes propres sentiments? Cet question, me fit peur. Je ne pouvais pas m'attacher à...lui. Après tout, toutes les personnes que j'appréciais finissais par en souffrir. On les utilisait contre moi, ou simplement, je les attirais avec moi dans mes problèmes et on en revenait au même résultat.
Je le repoussais légèrement, assez pour lui faire fasse et j'eu le malheur de croiser son regard. Malheur...
Et je ne sus pas réellement si c'était moi, ou le produit, mais en tout cas, je l'embrassais.

" C'est pour t'aider, tu verra" m'avaient ils dit en me plantant l'aiguille dans le bras. Avaient ils eu raison au final. Je n'en savais rien. Dans mon esprit tout était flou, mélanger, je ne distinguer rien. Mes propres sentiments n'étaient plus contrôlables. Tout en moi paraissait plus puissant, même mon courage apparement car avec une audace qui ne m'étais pas propre sur se sujet j'embrassais le garçon. Même s'il avait protester, je n'aurais pas put l'entendre tant mon coeur battait fort, si fort que je ne m'entendais plus réfléchir, que je n'entendais plus rien même. L'espace d'une seconde, alors qu'il ne bougeait pas, se laissant faire surpris, je songeais au fait de maudifier ses idées. Lui faire songer au fait qu'il voulait aussi m'embrasser, ainsi je n'aurais pas l'air totalement stupide, et dans le pire des cas, on arrêteraient juste après, chacun partiraient de son côté et on pourrait rester amis. Mais contre toute attente, il répondit à mon baiser. Je me laissais aller, les yeux fermer, savourant se contact. Je n'avais jamais rien ressenti de si...Bien. Je baignais dans une espèce de bonheur, peut être factice, mais c'était tout de même agréables, et pendant une seconde, je rermerciais silencieusement ces foux de scientifiques. En écoutant simplement mes propres envie, je passais mes bras derrière son cou. Les seconde passèrent, sans que je ne m'en rendit compte, et au bout d'un certain temps, la respiration me manquer. Je m'éloignais de lui, respirant à plein poumon. N'importe qui aurait put entrer dans la pièce, je ne m'en serais pas rendu compte, et je m'en fichais. Je crois que j'aurais put me faire frapper durant des heures, cela ne m'aurait pas déranger tant j'étais heureuse. Je savais que cela était exagerer par cet étrange produit qui coulait en moi, mais, je m'en fichais, et la seule certitudes que j'avais c'est que je voulais encore l'embrasser, qu'il me prenne dans ses bras. Pourtant, j'essayais de me raisonner. Pour qui m'étais je pris à imaginer qu'il ressentait la même chose pour moi? Hein? Je n'étais rien, si ce n'est un nid à problème sur patte.
Je tournais soigneusement la tête, sachant que si je croisais une nouvelle fois son regard, je ne pourrais pas me resonner et après m'être racler la gorge je marmonnais:

_Hum...désolé...Je ne voulais pas .

Bien sur que si j'avais voulu...enfin non...Enfin si...bref, on s'en fou, sa reviens au même.

Le bonheur m’avait emporté si rapidement que la chute m’avais fait mal. Très mal. Quand je m’éloignais, me faisait violence, il l’avait apparemment très mal pris. Pourtant, tout s’était passé plus ou moins bien jusque-là. Je l’avais embrassé, contre toute attente il avait répondu à mon baiser, m’encerclant même de ses bras. Et pourtant tout avait une fin, et je comprenais très vite que celle-ci était arrivée. A contre cœur, ma raison me rappela à l’ordre. Je m’excusais rapidement de mon geste. Je n’aurais jamais pensé qu’il puisse le prendre mal, son regard me transperça, interrogateur. Puis soudain, il se leva et je le suivais du regard.

_ Je suis idiot d'avoir cru que... non laisse tomber. Je dois y aller, le surveillant risque de revenir.

Ces mots me firent mal et je me surpris à sursauter. J’étais passé du bonheur, de l’ivresse à une douleur presque sans nom. Comment pouvait-il prendre si mal que je mette un terme à cette histoire, avant qu’il ne souffre vraiment. Avais-je le choix dans le fond ? Bien sûr, nous arions put apprendre a mieux se connaître, sûrement se mettre ensemble…Et puis quoi ? Ou pensait-il que cela pouvait nous mener si ce n’est a de la douleur. Soudain, j’avais envie d’hurler. Il ne comprenait pas les limites du sadisme de cette foutu école, sinon, il n’aurait pas réagit ainsi. S’il me connaissait il fuierait. Parce qu’être mon ami signifiait souffrir. J’étais une rebelle, j’étais cataloguer ainsi…Je ne l’avais pas spécialement voulu, mais mes actes l’avaient fait pour moi. Si lui et moi étions ensemble, je savais parfaitement qu’il serait utiliser contre moi, ou peut être un jour moi contre lui. Pouvait il accepter cet éventualité ? Lui qui venait à peine d’arrivé dans cet enfer sur terre et qui n’avais jamais dut gouter au véritable torture couramment employé…Je ne pensais pas… tout du moins j’essayais de me berner dans cette illusion. Je me mis à trembler, baissant la tête vers le sol, cachant mon visage de mes cheveux. Je dis d’une voix tremblante et peinée :

_ Tu n’es pas un idiot…C’est moi qui suis idiote d’avoir fait cela. Je savais très bien...Que...

Que voulais je dire ? Je ne savais pas… « Que toi et moi s’était impossible » ? Trop cliché… « Que je ne te mérite pas » ? Pour être franche, je pensais le mérité…J’en avais le droit…la véritable version serait « que je te ferais souffrir, consciencieusement ou pas… ». Et je ne pouvais pas l’accepter.
Je ne finissais donc pas ma phrase . Et malgrés moi, la colère que j’éprouvais non pas contre lui, mais contre le monde entier, se mis à bouillir en moi, intensifié par l’horrible produit :

_ Depuis quand es tu là Aymeric ? Sais tu réellement qui je suis ? Se que j’ai fais ? Comment on voit mes amis ?

Malgrés moi, ma voix était sèche, coupante. Je me levais et me mettais face à lui :

_ Si…je dis bien si…un jour…Toi et moi sa avait été possible, tu imagines les conséquences ? Pour toi comme pour moi ? Tu as vue à travers mes peines a quoi pouvait ressembler leur imagination quand il s’agît de faire mal, pourrait tu le supporter ? L’accepter ?

Les questions dans mon esprit défilaient et s’emmêlaient. Je ne savais pas ce que voulait, ou ne voulait pas exactement Lola. Peut-être qu’après tout j’avais seulement rêvé, et que ce n’était que le fruit d’un produit bizarre qu’on lui avait donné. C’était le cas non ? Il aurait juste voulu savoir, pour connaître la façon dont il devait prendre la chose. Sur le coup, il l’avait prit un peu mal, c’est vrai. Mais que savait-il de Lola ? Elle avait peut-être ses raisons après tout, il avait réagit d’une façon impulsive, sans réfléchir. C’est vrai… sur le coup, il s’était sentit heureux d’être aimé et de la serrer dans ses bras. Maintenant il n’était sûr de rien. L’amour n’avait jamais été quelque chose qu’il contrôlait, il ne connaissait pas vraiment le fonctionnement. Du coup, il était un peu perdu, et au lieu de quitter la salle comme il aurait du le faire, il resta bêtement immobile, regardant la jeune femme qui baissais les yeux.
Aymeric sentit sa gorge se serrer. La voir dans cet état, sûrement à cause de lui le rendait vraiment mal à l’aise et malheureux. Il ne savait pas quoi lui dire.

Elle dit que ce n’était pas lui l’idiot mais elle, parce qu’elle savait très bien que… que quoi ? Elle ne termina pas sa phrase. Elle savait quelque chose qu’il ignorait ? Les flashes de ses souvenirs lui revinrent, douloureusement. Sa souffrance entre les mains de ces scientifiques. Aymeric secoua la tête pour faire fuir ces images. Elle avait simplement peur. Peur qu’on la punisse si elle l’aimait. Etais-ce interdit ? Pourquoi ? Quel était le mal ? Ce n’était pas un internat… c’était une prison, un enfer. Cette réalité le bouleversa. Pourquoi était-il donc ici ? Il n’avait rien demandé… personne n’avait rien demandé. Elle lui demanda soudain depuis quand il était là, s’il savait réellement qui elle était, ce qu’elle avait fait et comment on voyait ses amis.

Aymeric resta un petit instant interdit, incapable d’ouvrir la bouche, déstabilisé par le regard en colère de Lola. Elle se leva, me faisant face. Je la regardais dans les yeux sans bouger. Elle lui demanda si jamais elle et lui ça avait été possible, s’il en connaissait les conséquences pour eux deux. Oui il avait vu ce qui les attendait. De la torture, de la douleur…
Aymeric resta quelques secondes silencieux, puis murmura :

- Peu importe qui tu es Lola, ce que tu as fait, ce que tu fais et ce que tu feras. Peu importe tes amis. Le regard des autres n’est pas le bon jugement. Tout ce qu’on a pu dire sur toi ne compte pas Lola. La seule chose qui compte, c’est ce que tu es réellement.

Il fit un pas de plus, et leva une main pour caresser lentement sa joue, le regard perdu dans celui de la jeune femme.

- Je ne suis là que depuis deux semaines, et j’ai vu ce qu’ils font. Et ce dont ils sont capables. Je connais la violence de certains hommes. J’en fais les frais depuis toujours. Même si je n’ai subit aucune torture…

Il leva son autre main, pour prendre délicatement le visage de Lola entre ses mains, caressant ses cheveux. Puis il posa son front contre le sien et souffla :

- Je ne te demande rien Lola. Je serais prêt à souffrir. La question est plutôt de savoir si toi tu en auras la force. Tu parais forte, mais pourrais-tu le supporter ? Moi je ne veux pas te voir souffrir.

Il hésita, puis l’embrassa tendrement avant de s’éloigner, presque à regret vers la porte, posant sa main sur la poignet, il se retourna pour dire :

- Je te le redis Lola. Je ne te demande rien, et je ne t’en veux pas. Je veux juste que tu sois heureuse. Mon cas est moins important. Je t’aime et je suivrais ton choix.

Je m’étais enevée, facilement, d’un seul coup. J’en connaissais les raisons, le problème, c’est que je m’enervais contre la mauvaise personne. Une des rares personnes qui avait l’air de me soutenir. En cette instant, je me sentais faible, pitoyable. De quoi devais je avoir l’air ? D’une folle sûrement…. Alors que depuis le début de ma tyrade, j’affrontais le regard du garçon, en reconnaissant ma bétise, je le fuis. J’avais honte. Puis soudain, il murmura quelque chose. Je n’avais jamais aussi était attentive à quelqu’un. J’avais peur qu’il me prenne pour quelqu’un de…stupide. De faible. Mais dans son discourt, rien ne sorti de la sorte. Non, au contraire. Au fil des phrases, mon cœur battait de plus en plus fort, Je continuais a retenir les larmes, tremblant légèrement. Il avançait vers moi, et étrangement, mon esprit me dicta de reculer, pourtant, je ne bougeais pas. Hypnotisé une nouvelle fois par son regard, qui me fixais étrangement, était ce de la tendresse ? De la compassion ? De L’amour ? JE chassais cette idée de mon esprit et déglutissais. Sa main se posa sur mes joues, et pendant quelques secondes, je fermais les yeux, appuyant légèrement mon visage contre sa main.

_ Je ne suis là que depuis deux semaines, et j’ai vu ce qu’ils font. Et ce dont ils sont capables. Je connais la violence de certains hommes. J’en fais les frais depuis toujours. Même si je n’ai subit aucune torture…

Une part de moi-même fut soulager qu’il n’ai jamais été attacher a une de ces foutu chaises pour « quelques exercices ». Il saisi mon visage entre ses mains et caressa mes cheveux. Je découvrais une autre parti d’Aymeric. Plus douce, plus tendre. Et pour être franche, je l’adorais. Je posais ma propre main sur la sienne et la serra doucement. Son front et posa contre le mien. Je fixais toujours son regard, absorber, légèrement étourdit. Il me dit, toujours aussi doucement, qu’il était prêt a souffrir…pour moi ? Mais la question était, est ce que moi je le voulais, est ce que je pouvais l’accepter. Egoïstement, j’aurais hurler oui. Oui, bien sur, tant qu’il restait avec moi. Quiconque souffrirait, je m’en fichais. Mais celle qui était attacher a lui, qui l’aimait même, ne voulait pas imaginer cette option. Il fallait que je parte. Maintenant, avant que je ne le puisse plus. Avant que je sois trop attacher a lui, qu’il m’ai dit trop de chose belles pour que mon cœur puisse accepter de ne plus les entendre. Je m’apprétais donc a fuir, quand il m’embrassa, doucement, comme une caresse. Et la….tout s’éffondra, toute ma logique, mon envie de le voir partir pour nous preserver. Tout. Il s’éloignait de moi, et je le remarquais pas de suite, tant tout s’était chamboulé.

_ Je te le redis Lola. Je ne te demande rien, et je ne t’en veux pas. Je veux juste que tu sois heureuse. Mon cas est moins important. Je t’aime et je suivrais ton choix.

Une seule chose raisonna dans mon esprit « Je t’aime ». Aussi fou que cela soit possible, moi aussi. Nous nous étions rarement parler, j’avais essayer plusieurs fois, mais les conversations avaient été assez banals. Mais plus j’en apprenais sur lui, plus je l’aimais. Je remarquais enfin qu’il s’apprétait à partir. Alors qu’il me tournais le dos, je le serrer dans les bras, collant ma joue contre son dos, je dis doucement.

_ Je ne veux pas que tu ai mal un jour a cause de moi. Si on été ailleurs, j’accepterai tout. Tout. Mais j’ai peur, qu’un jour, ils aillent trop loin avec toi, et que tu m’en veuilles. Je ne veux pas…

Fermant les yeux, serrant un peu plus mes bras autours de lui je répétais.
_ Je ne veux vraiment pas…

Il avait failli partir, et durant ce minuscule labse de temps j’avais crus tout perdre. L’attrapant, je lui avouais la vérité, mes craintes pour lui, de ma peur qu’il me hait. Qu’il me haïsse, c’était le pire, comment aurais-je put l’accepter ? Qu’il m’ignore, qu’il m’oubli, mais qu’il me déteste…non. Il se retourna vers moi, et je ne le lachais pas. Je ne pouvais pas, car si jamais, se qui allait me dire était « adieu » ou même « au revoir », je ne pourrais pas le supporter. Son regard croisa le mien, et comme d’habitude, je ne pouvais m’en détacher. Il dit alors :

_La pire souffrance serait de t'aimer sans pouvoir te toucher et t'avoir auprès de moi. De me contenter de te regarder vivre, de te voir souffrir de notre séparation, t'aimer de loin sans jamais pouvoir le traduire comme je le fais. Ce serait pire que tout Lola.

Ses mots me touchèrent, et si j’avais encore eu des larmes en reserves, j’aurais sûrement pleurer. Mais là, je n’en pouvais plus. Sa main se posa sur ma joue, puis il m’embrassa, un baiser moins timide que les autres, plus passioné. Je lui rendais avec autant d’ardeur que lui.
_ Je t'aime, je suis près à tout pour te garder près de moi. Mais c'est moi qui aie peur pour toi. Très peur d'être impuissant ou de ne pas te rendre heureuse.
_Tu n’as pas a t’inquiété, je sais se qui m’attends, je sais se qui pourrait arriver… Mais toi ?

L’image de lui, attacher a une chaise. Je pouvais voir son visage rouge, ses muscles tendu, son visage deformer par la souffrance. Je pouvais voir un scientifique, planter son regard dans le mien et parfaitement m’imaginer en larme. « Tu vas arrêté de faire n’importe quoi Lola ? Tu m’as compris ? Tu arrêtes tes bétises et tu va faire se qu’on demande », qu’aurais je put dire si ce mauvais présage se réalisait ?

_ Je vais arrêté… De me rebeller et tout ces trucs, dis je rapidement, ainsi il ne seront pas tenter de te faire du mal… Il vaudrait mieux qu’on se tienne a carreaux…Ouais .

Je resserais mes bras autours de lui. Il était étrange, je n'avais presque pas partagé de moment avec lui, et pourtant, je ne pouvais plus m'imaginer loin de lui. Il m'était presque vital. Je trouvais cela un peu effrayant. Et Pourtant...

HJ : Désolé c’est trèèèèès nul…mais j’étais vraiment pas inspiré T_T